Totems et verticalité
De la spiritualité comme un besoin ! Le totem comme la représentation visible de l’invisible, un pont entre le monde physique et celui de nos ancêtres. Le totem revendique une aspiration profonde, une identité, une lignée, il nous raconte une histoire, la nôtre ou celle de l’homme. Et peut-être nous raconte-il aussi le monde de demain et celui rêvé des artistes qui le sculpte. James Haywood et ses bétons marins nous interrogent sur un devenir plus écologique, Eloi Schultz et son amour du bois, nous guide par-delà la tradition vers une esthétique contemporaine. Le totem, une élévation vers le beau, le bien ; le béton, le bois, la terre, … La matière toujours, la matière comme un révélateur. Alice Damiens, bois; Anne Floche, céramique; Eloi Schultz, bois; James Haywood, béton durable; Yasmin Bawa, chanvre argile et chaux. Autour des sculpteurs, l’artiste-peintre Bea Aiguabella, avec ses « Kokoro » et « Fogar », crée le cœur émotionnel de notre exposition et la spiritualité émerge de la répétition.